Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 21:32

En Petite Montagne, de nombreuses prairies ou jardins sont bordés de haies naturelles faites d'espèces bien de chez nous. Autant de refuges pour les oiseaux, qui y trouvent gîte et couvert. A l'automne, la variété des fruits sauvages est impressionnante. Voici tous ceux que j'ai trouvés au bord de mon chemin, en parcourant à peine une centaine de mètres.

 

13100201  13100202

Aubépine monogyne

 

13100203

Cornouiller sanguin

 

13100204  13100205

Eglantier

 

13100206  13100207

Fusain

 

13100208  13100209

Nerprun purgatif

 

13100210

Ronce des bois (mûre)

 

13100211  13100212

Troène

 

C'est ça la biodiversité, un vrai plaidoyer contre les haies stériles de thuyas !

 

... à suivre...

Partager cet article
Repost0
29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 21:58
 

Cette fois, les orchis bouc (Himantoglossum hircinium) qui poussent près de la chapelle de Chisséria sont en fleurs. Leurs langues se déplient :

2013-05-29 02  2013-05-29 03

A la sortie du bouton, la "langue" se déroule lentement et en garde une élégante vrille.

2013-05-29 04

En contrebas de la chapelle, dans une ancienne parcelle autrefois cultivée, j'ai trouvé un rond d'orchidées, des orchis bouc et des hommes pendus.

2013-05-29 01

J'étais toute contente de cette trouvaille. Une telle densité sur trois mètres de diamètre est plutôt rare, six pieds d'orchis bouc en tout. Malheureusement, lorsque je suis repassée quelques jours plus tard, ce terrain avait été fauché. Une fois de plus, la fauche supprime toute chance de reproduction et de dissémination.

Je n'avais jamais vu autant d'orchis bouc que cette année. Cette espèce me semblait putôt rare par ici jusque là. Je commence à me demander si l'abondance apparente de ce printemps ne vient pas tout simplement du fait que le mauvais temps a retardé la fauche des prairies et bords de routes.

Partager cet article
Repost0
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 15:27
 

Profitant d'un éclaircie en fin de journée, je suis allée "recenser" les orchidées autour de la chapelle de Chisséria. J'ai été étonnée d'y découvrir de nouvelles espèces, probablement favorisées par le débrousaillage récent sur le devant de la chapelle. Sur le plateau (géologiquement un ancien delta) et ses abords, j'ai trouvé pas moins de 8 espèces différentes. Une bonne surprise.

2013-05-23 00

J'ai commencé du côté amont par aller revoir les probables orchis qui m'avaient intriguée. Il s'agit bien de plusieurs individus d'une seule et même espèce commune, Orchis mascula, qui revêt là des fleurs de tailles et de nuances différentes, me faisant douter de son identification. Reprendre la clé à zéro, ça peut pas faire de mal...

2013-05-23 02 2013-05-23 01

Par là, j'ai aussi découvert un seul Ophrys insectifera :

2013-05-23 03 2013-05-23 04

  Pendant que j'étais penchée sur mon guide naturaliste, un chevreuil est passé à trois mètres de moi ! J'ai eu juste le temps de percevoir un "mouvement roux" et d'entendre ses bonds derrière les buis. Lorsque je me suis relevée doucement, je l'ai vu arrêté en contrebas, regardant dans ma direction. Pour une fois, c'était moi l'observée. Je suis retournée à ma recherche et je l'ai laissé tranquille.

Sans surprise, l'Orchis militaris est présent :

2013-05-23 05

Au milieu du plateau, fleurissent des orchis brûlés, que j'avais appris comme Orchis ustulata et qu'il faut maintenant nommer Neotina ustulata subsp. ustulata :

2013-05-23 06 2013-05-23 07 2013-05-23 08

C’est alors que j’ai dû résister à une montée d’adrénaline lorsque j’ai vu encore une fois (ça à l’air d’être une pratique courante par ici) un homme promener son chien en voiture. C'est-à-dire que le gars est tranquillement assis au volant, conduisant au ralenti, alors que son chien (de chasse !) court à côté. Il faut bien que Toutou garde la forme jusqu’à l’ouverture. Pour le maître, c’est accessoire. Il y a belle lurette que les chasseurs ne marchent plus par ici…

 Celui-ci est allé décrire une belle courbe dans la grande herbe du plateau, sans scrupule aucun, évitant de peu l’un des derniers orchis bouc rescapés…

2013-05-23 09

… les autres ayant été tondus devant la chapelle :

2013-05-23 10

J’en ai trouvé cinq coupés comme celui-ci. Il y a deux ans, la fauche du bord de la route (pas primordiale pour ce chemin vicinal) avait supprimé un orchis bouc avant floraison. L’an dernier, les branchages provenant du débroussaillage avaient été entassés juste à l’endroit où poussaient les deux seuls individus que j'y connaissais. Cette année, je n’en avais jamais vu autant… mais coupés. Une des recommandations de Natura 2000 est justement la fauche tardive. Je pense qu’il ne s’agit pas ici de mauvaise volonté mais d’un manque d’information. Peu de gens savent qu’il existe des orchidées ailleurs que chez les fleuristes. Heureusement, j’ai trouvé deux Himantoglossum hircinium intacts dans la pente débroussaillée. Ils sont en boutons.

Dans les pentes, la pleine lumière a profité aux Orchis antropophora, aussi appelés hommes pendus, qui sont devenus abondants :

2013-05-23 11 2013-05-23 12

Il n'est pas sûr que cette lumière plaise autant aux céphalanthères à longues feuilles (Cephalanthera longifolia) :

2013-05-23 13 2013-05-23 14

  Il en est de même pour la discrète listère ovale (Listera ovata) :

2013-05-23 15 2013-05-23 16

  Et voilà, huit espèces dans un rayon de 200 mètres, ça fait plaisir !

Partager cet article
Repost0
21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 16:53

Balade près de Dramelay sur les "les pelouses mésohygrophiles marnicoles" riches en orchidées. Peu d'espèces fleuries pour le moment. De plus, il fait un temps à ne pas mettre un bouquin de flore dehors...

Juste une photo de notre orchidée la plus commune : l'orchis militaire, avec ses "petits bonshommes casqués" :

2013-05-21 01

Finalement, de ce temps-là, il valait mieux photographier l'espèce la plus répandue : la goutte d'eau !

2013-05-21 02

2013-05-21 03

2013-05-21 04

2013-05-21 05

2013-05-21 06

Partager cet article
Repost0
12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 22:40

bIMGP8158Un rayon de soleil en fin d'après-midi : vite, une petite sortie jusqu'au pied de la chapelle de Chisséria. Je voulais voir si les orchis à odeur de bouc (Himantoglossum hircinum) avaient déjà fleuri et surtout, s'ils avaient été épargnés par le tas de branches sèches posé juste à l'endroit où ils poussent, lors du déboisement de la butte de la chapelle.

Déjà, au printemps dernier, toute contente d’en avoir repéré deux de l’autre côté de la route – Chouette, ils colonisent le terrain ! – j’ai été bien déçue en constatant que ceux-ci avaient été coupés avec le reste lors du fauchage des bas-côtés, juste avant qu’ils ne fleurissent… Dans le Jura, on aime bien les bords de route « propres ». Dommage, ça aurait pu attendre pour cette petite route que j’ai encore connue non goudronnée il n’y a pas si longtemps. Mais qui se soucie d’une plante ?

… Et ça ne sent pas si mauvais que leur nom semble l’indiquer.

Je les ai trouvés encore en boutons, juste au bord du tas de bois. D’autres photos bientôt.

 

Autre trouvaille dans les parages, un petit bijou de chrisomèle sur un écrin de séneçon jacobée :

bIMGP8169

Partager cet article
Repost0
11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:26

Cet après-midi, l'éclaircie fut assez longue pour m'autoriser une balade près du village de Vescles (lieu-dit le Pré Gatheron) où l'an dernier, j'avais été émerveillée par la profusion et la diversité de la flore.

bIMGP8129

Saponaire faux basilic

Rien de nouveau question orchidées, mais toujours cette flore étonnante et changeante en fonction du terrain (affleurements rocheux ou sol plus profond) et de l'altitude (gentiane jaune à partir de 600 m environ).

Avant de grimper dans les prairies, j’ai suivi le bord d’une petite route que le genêt des teinturiers rendait lumineux.

Quand le trèfle incarnat met sa touche au milieu du jaune, c’est magnifique.

bIMGP8137-1

Sur le lapiaz, je m’étonne toujours de trouver une abondance de géranium sanguin, lui qui est beaucoup plus timide dans mon jardin.

bIMGP8146

bIMGP8144

Plus haut, je m’arrête pour admirer la belle campanule à feuilles de pêcher.

bIMGP8147

Du sommet de cette colline qui culmine à 701 m, je m’aperçois que de gros nuages noirs approchent. L’orage gronde au loin. Je n’aurai que le temps de dévaler en passant sous plusieurs séries de barbelés et en coupant à travers un bois sombre de buis, avant de faire le gros dos sous les premières gouttes. Alors que j’atteins la route, un chevreuil détale et s’arrête plus haut pour m’observer.

J’avais aperçu également un autre chevreuil au début de ma grimpette et, au retour, un lièvre et un magnifique faisan.

bIMGP8152-1

Oeillet des chartreux

Partager cet article
Repost0
5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 22:02

Cet après-midi, je suis allée sur le chemin de la Tour de Dramelay, revoir une prairie que j'avais baptisée "le pré des orchidées" il y a quelques années, lorsque ce coin n'était pas fauché pour le foin, et qu'on y trouvait de nombreuses espèces d'orchidées, dont des Ophrys. Maintenant, seules quelques zones au relief trop irrégulier restent non fauchées et recèlent quelques espèces plus communes, mais non moins émouvantes.

Tout d'abord, voici Anacamptis pyramidalis, très commune :

01

C'est la reine des pelouses sèches calcaires, donc très à l'aise en Petite Montagne. La photo suivante donne l'explication du nom de l'espèce : la forme pyramidale de l'inflorescence en début de floraison. (J'évite les noms communs style "orchis pyramidal" qui induisent en erreur quant au genre.)

01b

De plus près :

02

Autre espèce très commune, Gymnadenia conopsea :

03 04

Comme pour toutes nos orchidées européennes, c'est en la regardant de près qu'on l'admire :

05

07

Ces petites danseuses orientales appartiennent à Platanthera bifolia :

06

08

Plus discrète en lisière des bois, voici Listera ovata :

09

Approchons nous.

10

Discrète pour nous, mais pas pour ses pollinisateurs, infailliblement attirés par le nectar qui coule au milieu de son labelle.

11

12

Autres rencontres du jour :

13

 14

Damier ou mélitée, bref... un papillon que j'ai renoncé à identifier.

En essayant de retrouver un Ophrys dans une bordure de haie non fauchée (merci de préserver la biodiversité), j'ai été surprise par l'envol brusque d'un oiseau, quasiment à mes pieds. En y regardant mieux, derrière un rideau d'herbes sèches, on pouvait apercevoir un nid méticuleusement tissé, où reposaient 4 ou 5 oeufs sombres (je me suis bien gardé de trop m'approcher où de toucher à quoi que ce soit pour les compter).

15 16

D'apès "le Géroudet" consulté au retour, c'est probablement un nid de pipit des arbres. Heureusement que mes pas m'ont fait passer en dehors de ce nid ! Je m'en serais voulue longtemps si je l'avais écrasé (mais sa situation adossé à une motte dans les hautes herbes fait qu'on a tendance à l'éviter). Après avoir pris ces photos, je me suis vite éloignée et j'ai attendu de voir les oiseaux revenir à proximité. Pas de lunette ce jour-là. J'y retournerai équipée pour observer sans déranger.

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Balades en Petite Montagne
  • : Découverte d'une région attachante et méconnue. Récits et images sans prétention au hasard de mes billebaudes.
  • Contact

Recherche